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    قصص فرنسية للاولاد

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    GHOST READER
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    مُساهمة من طرف GHOST READER الأحد سبتمبر 22, 2013 8:12 am

    Madoungou - Boutchou était un village très réputé dans l’élevage des chevaux et à juste titre. Le roi de ce village avait un cheval au pelage blanc qu’il aimait beaucoup et qu’il a surnommé " Gérèse ". Un jour, pour montrer publiquement l’importance de l’amour qu’il avait pour ce cheval, il convoqua tout le village et au cours de la séance, il déclara : - Peuple de Madoungou - Boutchou, écoutez-moi ! Je suis votre Roi et Gérèse est mon Cheval bien aimé. Je veux qu’il soit aimé de tous et malheur à celui qui oserait un jour m’annoncer sa mort. La séance prise sur cette déclaration du puissant monarque et Gérèse fut comme d’habitude conduit au pâturage. Mais un grand malheur arriva. Le Cheval fut mordu par un serpent et tomba mortellement blessé. Qui assumerait la lourde responsabilité d’aller annoncer à sa majesté cette mauvaise nouvelle ? Personne n’osa. Seul Vouzou l’un des sages de la cour royale qui maîtrisait très bien l’art de la rhétorique décida d’aller parler au Roi. Il demanda d’abord une audience et fut reçu. Il déclara : - Majesté, vous êtes vénéré et adoré parmi tous les rois car vous êtes le plus puissant et le plus intelligent. Grâce à vous et à votre amour des chevaux, notre village est prospère. Le Roi répliqua : - Vouzou, j’aime beaucoup quand tu me visites car tu me dis toujours des choses intéressantes. - Votre majesté, répondit Vouzou, il y a un détail que j’aimerais souligner. Il s’agit de votre cheval. Ce matin, je l’ai vu dans un état inhabituel. - Et dans quel état ? rétorqua le Roi - Il était couché dans l’herbe, les yeux grandement ouverts, les quatre pattes dégagées vers le ciel. Il était plus gros que d’habitude et en plus son parfum attirait les mouches. Sa majesté réfléchit un instant un instant et dit : - Vouzou, d’après ce que je comprends, Gérèse mon cheval bien aimé est mort. - Votre majesté, je n’ai jamais dit que Gérèse était mort, c’est vous-même qui avez fait ce diagnostic. Le Roi donna raison à Vouzou et au lieu d’être châtié, il fut promu au poste de vice-Roi.
    A compter de ce jour, tout le village retint la leçon selon laquelle qui ne risque rien n’a rien.




    Il était une fois une magicienne dont les trois fils s’aimaient fraternellement ; mais elle n’avait pas confiance en eux et croyait qu’ils voulaient lui ravir son pouvoir. Elle changea l’aîné en aigle, il habitait sur un pic rocheux et on le voyait parfois monter et descendre dans le ciel en décrivant de grands cercles. Le deuxième fut changé en baleine, il vivait dans les profondeurs de la mer et l’on ne voyait de lui que le jet d’eau puissant qu’il lançait parfois en l’air. Craignant d’être changé lui aussi en bête féroce, en ours ou en loup, le troisième fils prit secrètement la fuite. Or, il avait entendu dire qu’au château du soleil d’or il y avait une princesse enchantée qui attendait sa délivrance : mais chacun devait pour cela risquer sa vie, vingt-trois jeunes gens avaient déjà péri d’une mort lamentable, et il ne restait plus qu’un essai à faire, après quoi personne n’aurait plus le droit de se présenter. Et comme son cœur était sans crainte, il résolut de se rendre au château du Soleil d’or. Il avait longtemps déjà erré à l’aventure sans pouvoir le trouver quand il s’engagea dans une grande forêt dont il ne parvint pas à découvrir l’issue. Soudain, il aperçut au loin deux géants qui lui faisaient signe de la main et lui dirent quand il les eut rejoints : - Nous nous querellons à propos d’un chapeau, pour savoir à qui il doit appartenir, et comme nous sommes aussi forts l’un que l’autre, aucun de nous ne peut l’emporter ; les petits hommes étant plus malins que nous, nous te demandons de trancher la querelle. - Pourquoi vous quereller au sujet d’un vieux chapeau ? demanda le jeune homme. - Tu ne sais pas quelles vertus il a : c’est un chapeau magique, celui qui le met peut faire le souhait d’être transporté où il veut, et à l’instant il y est. - Donnez-moi le chapeau, dit le jeune homme, je vais m’éloigner un peu et quand je vous appellerai, faites une course, celui qui m’aura rejoint le premier aura le chapeau. » Il se coiffa du chapeau et s’en alla, mais comme il pensait à la princesse, il oublia les géants et continua son chemin. Tout à coup, il s’écria en soupirant du fond du cœur : « Ah, que ne suis-je au château du soleil d’or ! » Et à peine les mots furent-ils sortis de ses lèvres qu’il se trouva sur une haute montagne, devant la porte du château. Il entra et traversant toutes les pièces, il trouva la princesse dans la dernière chambre. Mais quelle ne fut pas sa frayeur en la voyant : elle avait un visage de couleur cendre et tout ridé, des yeux troubles et des cheveux rouges.

      الوقت/التاريخ الآن هو الإثنين مايو 20, 2024 8:01 am